Plusieurs études ont été menées sur la réadaptation cognitive à la suite d’un TCC. Le groupe INCOG a effectué cinq revues systématiques, larges et robustes, dans les domaines suivants : l’amnésie post-traumatique (APT), l’attention, les fonctions exécutives, la communication, l’apprentissage et la mémoire (Ponsford et coll. 2014, Ponsford et coll. 2014, Tate et coll. 2014, Togher et coll. 2014, Velikonja et coll. 2014). Lors de l’évaluation initiale des déficits cognitifs, il est important de tenir compte non seulement des facteurs liés au TCC, mais également les éléments suivants en raison de leur influence connue sur les habiletés cognitives : le milieu culturel de l’usager, le niveau d’intelligence antérieure au traumatisme, l’utilisation de substances et les problèmes de santé mentales (Prigatano et coll. 1997, Macmillan et coll. 2002, Taylor et coll. 2003).
Les usagers se plaignent fréquemment de déficits de l’attention. Les troubles de l’attention peuvent entraver la réalisation des activités de la vie quotidienne, la capacité de conduire une automobile et les activités professionnelles. Les stratégies de réadaptation visant à améliorer l’attention comportent des tâches imitant les activités quotidiennes. Dans une étude randomisée contrôlée (ERC), Fasotti et coll. (2000) ont utilisé un programme d’entrainement imitant plusieurs tâches de la vie courante en comparaison avec un programme d’instructions verbales, tous deux visant à améliorer l’attention. Les chercheurs ont noté une plus grande concentration et une plus grande vitesse de traitement de l’information dans les activités quotidiennes des participants qui avaient été exposés au programme de réalisation de tâches de la vie courante.
L’entrainement en doubles tâches constitue une autre méthode efficace pour rééduquer l’attention; cette stratégie de réadaptation incite les participants à s’engager activement dans deux processus de contrôle attentionnel qui parfois ne sont pas reliés entre eux. Dans une récente étude croisée randomisée contrôlée, des sujets ont été assignés à un programme expérimental d’entrainement en doubles tâches ou à un groupe témoin pour six semaines, avant de croiser. Lors de l’évaluation à six semaines, le groupe expérimental a démontré une amélioration significative des temps de réaction et des omissions comparativement au groupe témoin (Couillet et coll. 2010). Une autre ERC a rapporté des améliorations similaires lors d’un entrainement en doubles tâches impliquant des tâches cognitivomotrices (Evans et coll. 2009). Stablum et coll. (2000) ont démontré que les sujets ayant subi un TCC fermé ainsi que d’autres qui avaient subi un anévrisme avaient pu obtenir des temps de réaction comparables à ceux d’un groupe témoin, après avoir été entrainés en doubles tâches.
Après une lésion cérébrale acquise (LCA), certaines personnes présentent des modifications sur le plan affectif et émotionnel. Tiersky et coll. (2005) ont démontré dans une ERC que la thérapie cognitivocomportementale avait permis de réduire l’anxiété, la dépression et améliorer l’attention divisée; d’autre part, Wisemen-Hawkes et coll. (2013) ont démontré dans un essai prospectif contrôlé l’efficacité de cette même thérapie pour atténuer les troubles du sommeil et de l’éveil. Deux revues de littérature ont présenté les effets positifs de cette thérapie pour diminuer les troubles affectifs et émotionnels à la suite d’un TCC (Mateer et coll. 2005, Ruff et coll. 2005).
L’utilisation de certains agents pharmacologiques pendant la réadaptation cognitive à la suite d’un TCC a été suggérée. Plusieurs études ont rapporté que le méthylphénidate améliore le temps de réaction, la vitesse de traitement de l’information et l’attention soutenue (Kim et coll. 2012, Willmott et Ponsford 2009, Pavlovskaya et coll. 2007, Whyte et coll. 2004, et Plenger et coll. 1996). Cependant, une étude antérieure avait démontré que le méthylphénidate, comparativement à un placebo, n’améliorait pas de manière significative l’attention, la vitesse de traitement de l’information, ni l’apprentissage. D’autre part, une autre étude a trouvé que les déficits de l’attention et de la perception consciente présents dans les troubles de la conscience pouvaient être améliorés avec l’administration d’amantadine (Mura et coll. 2014). Et finalement, deux ERC ont également trouvé que l’amantadine avait produit une amélioration significativement plus grande qu’un placebo sur le plan du recouvrement de la conscience (Giacino et coll. 2012, Meythaler et coll. 2002). Trois revues sur dossiers ont également démontré que l’amantadine avait produit une amélioration significativement plus grande sur le plan de l’éveil avec perception consciente qu’en l’absence de l’utilisation d’agent pharmacologique (Hughes et coll. 2005, Saniova et coll. 2004) ou comparativement à l’utilisation d’un autre agent (Whyte et coll. 2005).
Les tâches attentionnelles informatisées peuvent fournir à l’usager une exposition répétée à l’entrainement sans qu’il soit nécessaire de recourir à un intervenant; cependant, ces tâches peuvent souvent s’avérer difficiles à appliquer à l’extérieur de ce contexte parce qu’elles ne peuvent pas être généralisées à d’autres tâches du quotidien. Deux méta-analyses ont rapporté que les interventions de réadaptation cognitive mettant l’accent sur les tâches attentionnelles informatisées répétitives n’étaient efficaces que comme interventions de contrôle (Park et Ingles 2001, Rohling et coll. 2009). Par ailleurs, plusieurs ECR ont démontré que les tâches attentionnelles informatisées sont moins efficaces comparativement aux tâches qui imitent les habiletés attentionnelles du quotidien (Dirette et Hinojosa 1999, Gray et coll. 1992, Malec et coll. 1984, Niemman et Ruff 1990, Novack et coll. 1996, Sohlberg et Mateer 1986).
La stimulation sensorielle a également été étudiée chez les personnes ayant subi une LCA. Deux ERC ont évalué l’utilisation de signaux d’alerte auditifs pour améliorer l’attention, mais leurs résultats sont conflictuels. Manly et coll. (2001) ont rapporté que des signaux sonores avaient amélioré les capacités attentionnelles de manière significative, comparativement à l’absence de signal sonore alors que Sweeney et coll. (2010) ont démontré que ces signaux sonores n’avaient produit aucun effet sur la performance.
Les déficits de la mémoire constituent une grande partie des troubles cognitifs à la suite d’un TCC. Les stratégies compensatoires internes, y compris les outils mnémoniques et la génération d’indices, constituent des méthodes efficaces pour améliorer la mémoire. De nombreuses ERC ont analysé l’utilisation d’outils mnémoniques basés sur la visualisation chez des sujets ayant subi un TCC modéré ou grave et ont trouvé qu’ils étaient efficaces (Kaschel et coll. 2002, Twum et Parente 1994, Ryan et Ruff 1988). Également, plusieurs études ont évalué les interventions sur la mémoire prospective, telles que la conscience de soi, la visualisation et le contrôle volontaire, et ces interventions ont été identifiées comme étant efficaces (Potvin et coll. 2011, Shum et coll. 2011, Fleming et coll. 2005, Raskin et coll. 1996, Raskin et Sohlberg, 2009, Grilli et McFarland 2011). Deux études ont démontré que les stratégies de génération d’indices avaient été efficaces (Schefft et coll. 2008, Manasse et coll. 2005) et une étude a rapporté que la catégorisation d’objets fondée sur leur utilisation quotidienne avait produit des remémorations réussies (O’Neil-Pirozzi et coll. 2010).
L’élaboration de stratégies de réadaptation cognitive et la présence d’intervenants qui peuvent les promouvoir constituent deux éléments essentiels à l’entrainement des habiletés cognitives. L’entrainement informatisé peut être efficace pour l’élaboration de ces stratégies, cependant leur capacité restauratrice est limitée. D’une part, des études pré-post ont démontré qu’un entrainement informatisé au développement des habiletés cognitives avait été efficace (Fernandez et coll. 2012, Johansson et Tornmalm 2012), et d’autre part, une ERC comparant l’entrainement informatisé à une thérapie conventionnelle a rapporté n’avoir trouvé aucune différence significative entre les deux méthodes d’entrainement (Dou et coll. 2006).
Les assistants personnels constituent une application technologique utile, car ils peuvent rappeler une action ou une activité à la mémoire de la personne. Plusieurs ERC ont analysé l’utilisation des téléavertisseurs ou des appareils mobiles capables de programmer des rappels ou de susciter une réaction et ces dispositifs ont démontré plus d’efficacité que les méthodes traditionnelles, par exemple l’utilisation d’un calepin de notes ou d’un calendrier (Fish et coll. 2008, Dowds et coll. 2011, Wilson et coll. 2001, Powell et coll. 2012). Cependant, les calepins de notes et les agendas ont démontré qu’ils étaient toujours utiles pour soutenir la mémoire (Ownsworth et McFarland 1999, Cicerone et coll. 2000, Schmitter-Edgecombe et coll. 1995, Zencius et coll. 1990, 1991). Des applications comme le calendrier Google (McDonald et coll. 2011) ou des services de messagerie instantanée (Bergquist et coll. 2008) constituent aussi des aides présents dans l’environnement qui sont utiles à la mémoire.
Généralement, des objectifs et des cibles de réadaptation devraient être établis en tenant compte à la fois des objectifs de l’usager et de ceux des intervenants (Ehlhardt et coll. 2011). Une ERC a démontré que les stratégies pédagogiques qui limitaient les erreurs, par l’intervenant ou l’ordinateur, étaient plus efficaces que les entrainements conventionnels (Dou et coll. 2006). Il a également été démontré qu’un approche de type systematic instruction qui avait morcelé les tâches en plus petits éléments avait produit de meilleurs résultats que la méthode d’apprentissage par essai-erreur (Powell et coll. 2012, Ehlhardt et coll. 2005).
Parmi les autres stratégies pour améliorer la mémoire, on inclut la participation à un groupe de soutien spécialisé en mémoire (Jennett et Lincoln 1991, Thickpenny-Davis et Barker-Collo 2007). En effet, la participation à un groupe constitue une manière efficace d’échanger des stratégies et de réaliser des exercices de remue-méninges. Plusieurs études de type pré-post ont rapporté que la participation à un groupe représente des aide-mémoire et des avenues de soutien social qui sont utiles (Evans et Wilson 1992, O’Neil-Pirozzi et coll. 2010).
Certains agents pharmacologiques ont également été utilisés pour traiter les troubles de la mémoire et de l’attention à la suite d’une LCA. Il est important de noter que les usagers reçoivent souvent des médicaments anticonvulsivants de manière prophylactique, par exemple la phénytoïne. Plusieurs études ont démontré que l’administration d’un anticonvulsivant, tel que la phénytoïne, peut en fait inhiber la récupération fonctionnelle (Bhullar et coll. 2014, Szarflaski et coll. 2014, Bogner et coll. 2015, Bhatnagar et coll. 2015, Plantier et Luante 2016). Il existe deux options pharmacologiques pour traiter les troubles de mémoire après un TCC : la rivastigmine et le donépézil. Dans deux ERC, la rivastigmine a été administrée à des sujets ayant subi un TCC modéré ou grave (Silver et coll., 2006; Silver et coll., 2009). Les résultats des deux études ont indiqué que la rivastigmine avait amélioré le fonctionnement cognitif et les troubles de mémoire, quoique ces résultats n’étaient pas significativement différents de ceux du groupe témoin. Pour les troubles de l’attention, l’utilisation du donépézil peut être efficace. Une ERC a rapporté que le donépézil avait significativement augmenté les scores à des tâches d’attention soutenue et de mémoire à court terme, comparativement au placebo. Ces résultats avaient été maintenus après une période sans médication (Zhang et coll. 2004).
Les troubles des fonctions exécutives constituent un autre problème fréquent à la suite d’un TCC. Les stratégies métacognitives s’avèrent une des façons d’atténuer ces troubles. Plusieurs ERC ont trouvé à l’analyse que les stratégies métacognitives suivantes avaient été efficaces : la gestion de la pression du temps pour ralentir le traitement de l’information (Fasotti et coll. 2000), les stratégies de résolution de problème utilisant des métacomposantes ou des groupes de discussion (Fong et Howie 2009, Rath et coll. 2003), l’entrainement à la gestion par objectifs (Levine et coll. 2011) et l’élaboration d’objectifs (McPherson et coll. 2009, Webb et Glueckauf 1994). Finalement, une ERC multicentrique a indiqué qu’une combinaison des stratégies mentionnées plus haut utilisant une approche multifacettes avait été efficace (Spikman et coll. 2010).
Les stratégies qui peuvent améliorer le raisonnement incluent la génération d’indices afin de renforcer les mémoires autobiographiques (Hewitt et Evans, 2006, Delazer et coll. 1998), les techniques de catégorisation (Constantinidou et coll. 2008), la téléréadaptation pour transmettre des méthodes de résolution de problème (Man et coll. 2006, Soong et coll. 2005) et l’utilisation d’images interactives (Man et coll. 2006).
Pour augmenter la conscience de soi et l’autocritique d’un usager face à ses déficits cognitifs, une rétroaction peut lui être donnée de façons suivantes : verbalement par un intervenant décrivant les aspects positifs et négatifs de sa performance, visuellement en regardant un enregistrement vidéo de sa performance ou en groupe en recevant la rétroaction de ses pairs. Goverover et coll. (2007) ont rapporté que l’entrainement à la prise de conscience de soi accompagné de la rétroaction fournie par un intervenant avait grandement amélioré la réalisation des activités de la vie quotidienne. Les thérapies de groupe constituent un moyen efficace pour les pairs de se transmettre de la rétroaction et de se soutenir mutuellement; il a été démontré que ces thérapies de groupe augmentaient les compétences comportementales et le bien-être psychologique (Ownsworth et coll. 2008). Schmidt et coll. (2012) ont analysé différentes manières pédagogiques de transmettre la rétroaction et ont trouvé que la rétroaction transmise par un enregistrement vidéo accompagné d’instructions verbales était la façon la plus efficace pour augmenter la prise de conscience de soi. Enfin, Rath et coll. (2003) ont démontré que la thérapie de groupe constituait une manière efficace pour permettre aux personnes ayant subi un TCC d’améliorer leurs habiletés en matière de résolution de problèmes. La thérapie de groupe avait permis aux usagers d’identifier leurs problèmes, d’observer leurs propres réactions et celles des autres et de proposer des plans et des solutions pour gérer leurs problèmes. La thérapie de groupe s’avère une option de choix parce qu’elle aide les usagers à atteindre leurs objectifs (Ownsworth et coll. 2008).
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