La médication devrait être prescrite uniquement par des médecins qualifiés, et les utilisateurs du guide devraient consulter la section portant sur les "Principes de gestion de la médication" avant d'effectuer une prescription.
P
Prioritaire
F
Fondamentale

Nouvelle
Niveaux de preuve
A
B
C
R 1.1
P
C
Pendant la phase subaiguë après un traumatisme craniocérébral, si l’état neurocomportemental de la personne se détériore ou ne progresse pas comme prévu, une évaluation devrait être effectuée par un spécialiste habilité afin qu’il soit possible de distinguer les difficultés neurocomportementales des symptômes d’une condition comorbide ou des effets indésirables des médicaments.
(Adapté d’INCOG 2014, Assess 7, p.298)
Remarque : Ces conditions comorbides peuvent inclure des convulsions, des troubles de l’humeur, de l’anxiété, des troubles de la personnalité, des troubles du métabolisme, des effets indésirables des médicaments, des troubles de l’attention, un déficit auditif, des troubles de la communication, l’abus de substances et les effets indésirables des médicaments.
R 1.2
P
C
De manière générale, l’évaluation neurocomportementale après un traumatisme craniocérébral doit aborder les facteurs de vulnérabilité prétraumatiques, les facteurs liés au traumatisme et les facteurs post-traumatiques.
(Adapté d’INCOG 2014, Assess 6, p.297)
Remarque :
Les facteurs de vulnérabilité prétraumatiques incluent :
les conditions médicales/neurologiques antérieures, les problèmes de santé mentale, les troubles d’utilisation de substances, les facteurs de personnalité/tempérament, les compétences cognitives/intellectuelles, le fonctionnement scolaire /professionnel, le contexte psychosocial.
Les facteurs liés au traumatisme incluent :
la nature de la blessure (c.-à-d. niveau de gravité, focale ou diffuse), les dommages au cerveau, la localisation anatomique des lésions, l’étendue des lésions secondaires, les dommages extracrâniens associés.
Les facteurs post-traumatiques incluent :
les réactions psychologiques / le style d’adaptation, l’état cognitif, les changements sociaux/économiques, l’apparition de nouveaux problèmes de santé mentale, les conditions médicales (p. ex. les convulsions, les modifications sensorimotrices, les dysfonctions endocriniennes, les douleurs, les troubles du sommeil/éveil), les effets des médicaments.
R 1.3
C
Les cliniciens devraient soigneusement définir et caractériser les troubles neurocomportementaux présents en utilisant une combinaison d’entrevues diagnostiques (y compris auprès des proches et des intervenants) et d’observation directe de la personne ayant subi un traumatisme craniocérébral.
(INESSS-ONF, 2015)
R 1.4
P
B
Le plan de gestion des troubles de comportements de la personne ayant subi un traumatisme craniocérébral doit prendre en compte le fait que des facteurs précipitants ou déclencheurs peuvent possiblement engendrer le comportement et le renforcer.
(Adapté d’ABIKUS 2007, G24, p. 20)
R 1.5
P
C
Une évaluation du risque devrait être effectuée auprès de la personne ayant subi un traumatisme craniocérébral à la suite d’une tentative de suicide ou d’un acte d’automutilation (confirmés ou soupçonnés). Au besoin la personne devrait être référée vers les services appropriés.
(Adapté de NZGG 2006, 3.11, p. 66)